Il neigeait, ce matin, et le ciel était blanc.
Les flocons s'écrasaient, couvrant d'un tapis pâle
Le sol de notre terre abandonnée et sale.
Il neigeait ce matin, installé sur un banc.
Il caressait sa barbe, assis sur son céans,
Il neigeait de sa main, l'étendant aux nuages.
Les flocons demandaient à voir du paysage :
Il voulait leur montrer ce qu'était l'océan.
Le timide coton s’immisçait dans la mer,
S'immisçait dans la terre... Et quel triste naufrage !
L'un fondait à vue d'oeil malgré son trop peu d'âge,
Et l'autre se noyait au creux des vagues claires.
Il
Je ne veux pas chanter les malheurs de la France.. by Kresspall, literature
Literature
Je ne veux pas chanter les malheurs de la France..
Je ne veux pas chanter les malheurs de la France.
Avant moi, on l'a fait, on le fera après.
Non, je veux déclamer ici une Espérance
Que les Français d'ouïr ne sont pas encor prêts.
Avant de commencer, écoutez, royalistes !
Ce que l'on nous confie est une mission.
Cessons de n'être que de grands idéalistes,
Et, à tous les Français, chantons cette chanson.
Notre France était belle, aimée de ses enfants.
Chacun avait sa part, prenait à la mamelle
Un peu du lait promis, attendait patiemment
Que son tour vienne enfin, sans aucune querelle.
Son époux distribuait à chacun son pécule.
Pas de jaloux. Chacun possédait tout son dû.
Quelqu
Sous la pluie humide et les nuages noirs,
Tombe, tombe, la pluie ! Sur nos grands parapluies !
Souffle, souffle, le vent ! Sur nos grands désespoirs !
Les gens viennent et vont, dans leurs vertes folies...
Les rues et boulevards sont mouillés, sont trempés.
Une brume enveloppe une ville immobile.
Un vieillard s'arrête et regarde ses pieds,
Une mère descend de son automobile.
Elle tient dans sa main, sa fille et l'autre main
Serre très fort, bien fort, trois grandes fleurs dorées.
« Dis, Maman, donne-moi cette fleur adorée ! »
Un rayon de soleil dans le
La Lune doucement s'écarte de la plaine.
Depuis longtemps s'étend la nuit si lointaine...
J'ai si peur de te perdre et si peur de t'aimer
Que mon cur ne bat plus, il s'est, depuis, fâné.
Il faut qu'un voile sombre étende sa main noire
Afin que, lentement, tout comme les trois Moires,
Tu viennes me hanter quand je veux t'oublier,
Trancher le fil que tu n'osais pas découper.
Enfin, je vis encor, mais comme un funambule,
Instable sur sa corde et près de s'effondrer.
Mon filet est si fin qu'une paroi de bulle.
Il ne faudrait pas qu'une idée inopportune
Vienne semer le trouble en mon cervea
Il est mort. Un cadavre étendu sur l'autel d'une église vide et silencieuse. Il est mort. Qui ? Je ne sais pas... Quelqu'un... Quelqu'un d'important... Je crois... Mais je ne veux pas, non... Je ne veux pas... La Mort l'a pris, comme l'Amour nous embobine, un par un, tour à tour, effroyable piège, aliénation totale... La Passion... C'était la Passion du mort qui l'avait torturé ; qui en avait fait une dépouille, propre sur elle, mais une dépouille tout de même, sans vie, au milieu d'une église vide et silencieuse, sur un autel. La lourde porte en bois s'ouvre. Elle pleure. Je pleure.
Tu croyais que le survivant
Dormait encore,
Mais il est mort.
Attente...
Attente du ciel qui s'ouvre...
S'il se fermait ?
Ce soir, j'observe la mer au milieu des étoiles...
Déploie tes voiles, matelot, que le Soleil souffle en dedans.
Un soir.
L'équinoxe.
L'espoir.
Paradoxe.
L'oiseau chante et meurt
Dans ma main.
Il picorait les grains
Du marchand de sable.
Fables...
Tu as peur de monter
En bas.
J'ai blessé mon crayon :
Le sang coule à flocons.
Par dessus bord
Il est passé.
Il es
Il emprunte une route informelle, enterrée
Sous les graviers. Un cri lui fait lever les yeux.
Il cesse de marcher, regarde les cieux,
Implore son Dieu... Les balles sont tirées.
Il ressent leur brouillard plus qu'il le voit venir :
Des milliers de plombs fendent l'air, l'assourdissent...
Il voit déjà tomber les soldats pleins de vices
Qui buvaient au Courage avant d'aller périr.
Pris de peur, il s'étale au fond d'un fossé glauque,
La tête entre les mains, le coeur battant le glas.
Trempé par l'eau croupie, au Seigneur il parla :
"Seigneur, Toi qui es Grand", dit-il d'une voix rauque.
"P
03/01/2011 - 9h35
Nous sommes sur la route pour Naples. Après une heure de route et la recherche d'un panneau pour connaître la ville par laquelle nous passons, je finis par comprendre que nous sommes près du Mans. Les paysages ont déjà changés. Cela ne ressemble à rien de connu. C'est un vert plus clair qui s'étend à l'oeil, des champs colossaux qui semblent mieux rangés que ceux de la petite campagne grandchampenoise. Les toits en ardoise défilent au fil des petits villages et des maisons isolées des bourgs. Quelques fermes. Les petites églises qui se dressent vers les cie
Il neigeait, ce matin, et le ciel était blanc.
Les flocons s'écrasaient, couvrant d'un tapis pâle
Le sol de notre terre abandonnée et sale.
Il neigeait ce matin, installé sur un banc.
Il caressait sa barbe, assis sur son céans,
Il neigeait de sa main, l'étendant aux nuages.
Les flocons demandaient à voir du paysage :
Il voulait leur montrer ce qu'était l'océan.
Le timide coton s’immisçait dans la mer,
S'immisçait dans la terre... Et quel triste naufrage !
L'un fondait à vue d'oeil malgré son trop peu d'âge,
Et l'autre se noyait au creux des vagues claires.
Il
Je ne veux pas chanter les malheurs de la France.. by Kresspall, literature
Literature
Je ne veux pas chanter les malheurs de la France..
Je ne veux pas chanter les malheurs de la France.
Avant moi, on l'a fait, on le fera après.
Non, je veux déclamer ici une Espérance
Que les Français d'ouïr ne sont pas encor prêts.
Avant de commencer, écoutez, royalistes !
Ce que l'on nous confie est une mission.
Cessons de n'être que de grands idéalistes,
Et, à tous les Français, chantons cette chanson.
Notre France était belle, aimée de ses enfants.
Chacun avait sa part, prenait à la mamelle
Un peu du lait promis, attendait patiemment
Que son tour vienne enfin, sans aucune querelle.
Son époux distribuait à chacun son pécule.
Pas de jaloux. Chacun possédait tout son dû.
Quelqu
Sous la pluie humide et les nuages noirs,
Tombe, tombe, la pluie ! Sur nos grands parapluies !
Souffle, souffle, le vent ! Sur nos grands désespoirs !
Les gens viennent et vont, dans leurs vertes folies...
Les rues et boulevards sont mouillés, sont trempés.
Une brume enveloppe une ville immobile.
Un vieillard s'arrête et regarde ses pieds,
Une mère descend de son automobile.
Elle tient dans sa main, sa fille et l'autre main
Serre très fort, bien fort, trois grandes fleurs dorées.
« Dis, Maman, donne-moi cette fleur adorée ! »
Un rayon de soleil dans le
La Lune doucement s'écarte de la plaine.
Depuis longtemps s'étend la nuit si lointaine...
J'ai si peur de te perdre et si peur de t'aimer
Que mon cur ne bat plus, il s'est, depuis, fâné.
Il faut qu'un voile sombre étende sa main noire
Afin que, lentement, tout comme les trois Moires,
Tu viennes me hanter quand je veux t'oublier,
Trancher le fil que tu n'osais pas découper.
Enfin, je vis encor, mais comme un funambule,
Instable sur sa corde et près de s'effondrer.
Mon filet est si fin qu'une paroi de bulle.
Il ne faudrait pas qu'une idée inopportune
Vienne semer le trouble en mon cervea
Il est mort. Un cadavre étendu sur l'autel d'une église vide et silencieuse. Il est mort. Qui ? Je ne sais pas... Quelqu'un... Quelqu'un d'important... Je crois... Mais je ne veux pas, non... Je ne veux pas... La Mort l'a pris, comme l'Amour nous embobine, un par un, tour à tour, effroyable piège, aliénation totale... La Passion... C'était la Passion du mort qui l'avait torturé ; qui en avait fait une dépouille, propre sur elle, mais une dépouille tout de même, sans vie, au milieu d'une église vide et silencieuse, sur un autel. La lourde porte en bois s'ouvre. Elle pleure. Je pleure.
Tu croyais que le survivant
Dormait encore,
Mais il est mort.
Attente...
Attente du ciel qui s'ouvre...
S'il se fermait ?
Ce soir, j'observe la mer au milieu des étoiles...
Déploie tes voiles, matelot, que le Soleil souffle en dedans.
Un soir.
L'équinoxe.
L'espoir.
Paradoxe.
L'oiseau chante et meurt
Dans ma main.
Il picorait les grains
Du marchand de sable.
Fables...
Tu as peur de monter
En bas.
J'ai blessé mon crayon :
Le sang coule à flocons.
Par dessus bord
Il est passé.
Il es
Il emprunte une route informelle, enterrée
Sous les graviers. Un cri lui fait lever les yeux.
Il cesse de marcher, regarde les cieux,
Implore son Dieu... Les balles sont tirées.
Il ressent leur brouillard plus qu'il le voit venir :
Des milliers de plombs fendent l'air, l'assourdissent...
Il voit déjà tomber les soldats pleins de vices
Qui buvaient au Courage avant d'aller périr.
Pris de peur, il s'étale au fond d'un fossé glauque,
La tête entre les mains, le coeur battant le glas.
Trempé par l'eau croupie, au Seigneur il parla :
"Seigneur, Toi qui es Grand", dit-il d'une voix rauque.
"P
03/01/2011 - 9h35
Nous sommes sur la route pour Naples. Après une heure de route et la recherche d'un panneau pour connaître la ville par laquelle nous passons, je finis par comprendre que nous sommes près du Mans. Les paysages ont déjà changés. Cela ne ressemble à rien de connu. C'est un vert plus clair qui s'étend à l'oeil, des champs colossaux qui semblent mieux rangés que ceux de la petite campagne grandchampenoise. Les toits en ardoise défilent au fil des petits villages et des maisons isolées des bourgs. Quelques fermes. Les petites églises qui se dressent vers les cie
Il y a pas si longtemps, l'autre soir,
J'errais seul dans les rues, dans le noir.
Je me fondais dans cette obscurité,
J'étais heureux à errer.
Je croisais tantôt un rat, tantôt une mouche,
Je les saluais et de la buée sortait de ma bouche
Et j'aperçus la lune, et les étoiles
Étincelantes dans le voile.
J'admirais ces astres de l'ombre
En entrant dans un cimetière plutôt sombre,
Je me promenais parmi les tombeaux,
Le nez vers le ciel, hébété tel un sot.
Soudain je vis ma tombe
Car en tant que fantôme
Je fais ce qui m'incombe,
J'erre et je hante mon royaum
Ce n'est qu'un sale espoir d'où surgissent les rêves
D'où provient la lumière arrivant sur nos corps,
Nos corps ensanglantés et nos mains qui se lèvent
Pour chercher à saisir dans les poussières l'or
Ce n'est qu'un sale espoir qui sait la vie si brève
Mais te pousse à sourire, et quelque soit ton sort
Te permet d'avancer avant qu'on ne t'achève
Que les larmes ne coulent toujours et encore
Ce n'est qu'un sale espoir avec lequel j'avance
Malgré les déceptions et les coups de couteaux
Cauchemars éveillés, fantômes dans le dos
Ce n'est qu'un sale espo
Décidément, j'ai du mal à me mettre à jour sur ce site. Peu importe, en ce moment, j'ai du mal à me mettre à jour sur tous les sites. Promis, je posterai bientôt de nouveaux textes. <3 Et peut-être même des dessins, qui sait... ^^
Oui, je n'étais point là, ces derniers temps, mais entre ma page facebook, mon myspace et mon blog, malheureusement... Enfin, bref... Voilà. =D J'essaye de reprendre du service un peu partout.
Nous sommes en vacances. Ce qui veut dire que je vais pouvoir poster pas mal de textes. =) J'espère que cela vous fait plaisir ! =) Bien entendu, vous pouvez laisser des commentaires. Vous y êtes même fortement invités ! =)